Un 20 pour Jarrar et une victoire

C’est la note que chaque écolier rêve d’obtenir après un devoir de maths. Le 20. Jeudi soir, Hakim Jarrar a pu rentrer à la maison avec le sentiment du devoir accompli. Ses 20 arrêts et son 41% dans les buts ont grandement guidé ses coéquipiers vers la victoire. Un succès finalement aussi mérité que large (35-29).

Et pourtant, les Nancéiens ont longtemps éprouvé de grandes difficultés face à la rudesse des Doubistes, que ce soit pour imposer leur style en attaque et ou résister en défense.

Mais cet excès d’agressivité a dans le même temps facilité la tâche des Lorrains à l’heure de recoller au score lors d’une double supériorité (10-11, 22e). Une aubaine pour permettre aux locaux de rester dans le match et commencer à déployer un jeu de transition plus tranchant. Comme si le système défensif travaillé cette semaine prenait forme. 

Suffisant pour rejoindre les vestiaires à égalité avec Besançon (15-15). 

Un 7-0 pour prendre le large

La seconde mi-temps fut d’une toute autre physionomie. D’une part parce que Besançon a payé physiquement son importante débauche d’énergie du début de match mais surtout parce que le jeu nancéien s’est fluidifié ballon en main et solidifié en défense. « On défendait mieux, Hakim savait les secteurs de tirs qu’on avait laissés », saluait Yerime Sylla, au terme de la rencontre. De quoi mâcher son travail dans les cages, même si c’était bien à notre jeune gardien que revenait la charge terminer le travail. Avec brio et sous les encouragements d’un Jean-Weille en folie.

Dans son sillage, toute l’équipe a ensuite contribué à l’accroissement de l’écart et non plus seulement par un jeu de transition. Plus libérés dans le jeu, les coéquipiers de Maxime Ogando (9 buts, 75% au tir) ont ensuite géré leur avance. Avec en prime, un 7-0 (de la 44e à la 52e) pour acter un peu plus cette victoire.